Monsieur le Ministre,
A l’occasion de la Journée Internationale dédiée aux personnes handicapées, Visions Solidaires tient à vous exprimer, ainsi qu’à l’ensemble du gouvernement, sa profonde reconnaissance pour l’amélioration apportée aux droits relatifs à l’épanouissement des personnes handicapées au Togo.
La convention relative aux droits des personnes handicapées a en effet été ratifiée par l’Etat togolais, le 1er Mars 2011. Auparavant, et par le truchement du Ministère des Affaires Sociales d’alors, la loi relative à la protection des personnes handicapées avait vu le jour en 2004. Cette loi, qui fait déjà partie de l’ordonnancement juridique interne de l’Etat togolais, accorde des droits aux personnes handicapées, mais énonce également leurs devoirs.
Il est intéressant de rappeler ici quelques uns des droits dont jouit cette couche vulnérable de notre société. Un début d’amélioration de l’accessibilité des édifices publics et privés ; l’employabilité des personnes handicapées, selon leur compétence, s’avère de plus en plus reconnue surtout dans le service public. De même, le secteur privé attire de plus en plus de personnes handicapées créatrices d’activité génératrice de revenus, grâce aux crédits qui leur sont accordés par des institutions de micro finance, et même parfois par certaines banques classiques. Les personnes handicapées en général, les visuels en particulier, peuvent maintenant se présenter aux concours d’entrée dans l’administration publique.
Il est tout aussi intéressant de rappeler les devoirs des personnes handicapées, qui en guise de reconnaissance, se doivent d’être loyales envers la nation, et de participer à toute activité ou réflexion engageant la vie du Pays.
Cependant, Monsieur le Ministre, l’association Visions Solidaires sollicite l’implication plus accrue du ministère des droits de l’Homme, ainsi que de l’ensemble des autres départements ministériels, dans la défense de certains droits des personnes handicapées, qui, à ce jour, demeurent bafoués. Il s’agit de cette ligne de démarcation, de ce clivage, de ce fossé, dirons-nous, qui existe encore entre les personnes handicapées et celles dites valides, sur les lieux de travail, de loisirs, et même sur le plan affectif.
Visions Solidaires exhorte le ministère des droits de l’Homme à joindre sa voix, et de façon régulière, à celle des associations, des fédérations et organismes nationaux ou internationaux se trouvant sur le sol togolais. Votre ministère contribuera ainsi davantage à l’amélioration de l’image du handicap et portera plus haut le message de l’inclusion pour tous. Cet effort commun mènera à l’interdiction progressive des stigmatisations envers les personnes handicapées, ce qui est indéniablement reconnu comme violence faite à leur égard.
Les personnes handicapées exigent de la communauté d’être des personnes à part entière et non entièrement à part, car ne dit-on pas souvent que « tout individu est une personne handicapée qui s’ignore ? ». Nous pouvons dire oui, sans trop de réflexion, puisque nous savons, par exemple, que même la barrière linguistique est un handicap pour chacun de nous. Il est donc légitime que les personnes souffrant du handicap auditif demandent à avoir un accès quotidien à une édition du journal télévisé, ne serait-ce que celui du 20h ! Visions solidaires insiste puisque, depuis un moment, la seule édition hebdomadaire adaptée a disparu de la programmation du lundi après-midi. Un monde juste et équitable passe aussi par là.
Les personnes handicapées, dans leur ensemble, reconnaissent les acquis concernant certains droits universels, tout autant que leurs devoirs envers la nation. Cependant, au nom du dicton « agir pour moi sans moi, c’est agir contre moi », elles souhaitent ne plus avoir à se faire conter les évènements touchant une quelconque décision les concernant, par exemple l’élaboration d’un programme public. Elles demandent à y participer. Citoyens à part entière, comme le rappelle l’article 29 de la convention relative aux droits des personnes handicapées, elles et ils ont toute leur place dans la vie publique et politique de la nation.
Tout en vous remerciant pour l’écoute et le suivi que vous voudrez bien accorder à cette lettre, nous vous prions d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de nos sentiments distingués.
Pour Visions Solidaires
Le Directeur Exécutif
ABI Samir
Le 3 décembre est la Journée internationale des personnes handicapées. Un jour pour attirer l’attention sur les difficultés rencontrées par les personnes en situation de handicap dans leur vie quotidienne. Mais l’important, c’est aussi de montrer que ces personnes ont une place dans la société, que leur handicap ne les empêche pas d’étudier, de travailler, de mener une ville de famille. Qu’elles ont aussi l’envie et le droit d’aller voter pour élire leurs représentants, de faire du sport, bref de pouvoir réaliser, elles aussi, les gestes que les personnes valides font tout naturellement.
Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé, 1 milliard de personnes sont handicapées dans le monde. Elles représentent 15% de la population mondiale. Une très large partie vit dans les pays en développement. Elles sont souvent oubliées des politiques nationales et des programmes de solidarité internationale.
C’est pour commémorer cette journée que ASSOCIATION MAXIMUM D’ÉNERGIE VOLONTAIRE (AMEVO) à organiser ce projet dénommé SOLIDARITÉ AUX ENFANTS HANDICAPES MENTAUX .Et pour marqué cette solidarité ,AMEVO a invité goutte espoir et global humaniste.
Ainsi les activités ont commencé avec les scéances de coloriage.
Cela a siccités beaucoup d’engouement dans les rangs de nos volontaires qui ont répondu présent.